Le mont Kenya est le point culminant du Kenya et le second plus haut sommet d’Afrique, derrière le Kilimandjaro. Son nom signifie montagne de l’autruche chez l’une des populations vivant à ses pieds, les Wakamba. Les plus hauts pics culminent à 5 199 mètres à la pointe Batian, 5 188 mètres à la pointe Nelion et 4 985 mètres à la pointe Lenana. Il est situé au centre du pays, au sud de l’équateur, approximativement à 150 kilomètres au Nord-Nord-Est de la capitale Nairobi.
C’est un volcan rouge né depuis environ 3 millions d’années de l’ouverture du rift est-africain. Il a été enseveli pendant des millénaires par une immense calotte glaciaire qui a beaucoup érodé ses pentes et qui lui a donné ce relief, avec de nombreuses vallées descendant du sommet. Il reste actuellement 12 petits glaciers en phase de retrait rapide, malgré des températures souvent très basses, avec un climat très variable au cours des millénaires et des siècles, des saisons. La montagne reste une source d’eau essentielle pour la majeure partie du pays. Le mont Kenya a été découvert par les Européens en 1849 avec Johann Ludwig Krapf. Mais les scientifiques restent longtemps étonnés sur l’existence de neige à ces latitudes et l’existence de ce mont n’a été confirmée qu’en 1883. Aujourd’hui, de nombreux itinéraires et refuges permettent d’effectuer l’ascension vers les principaux pics. Cette montagne a huit étages de végétation entre le bas et le sommet, avec une vaste couronne de forêt. Beaucoup d’espèces sont endémiques et sont très caractéristiques du mont Kenya, comme les lobe lias, les sèneçons ou les daman du Cap. C’est la raison pour laquelle une zone de 715 km2 autour du sommet est protégée par le parc national du mont Kenya. Il est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et reçoit plus de 14 000 visiteurs par an.
Nick