La Thaïlande compte parmi les destinations les plus prisées par les touristes en quête d’aventure, d’exotisme et de plaisir. En effet, elle propose de découvrir des paysages riches et diversifiés, de gouter à des spécialités locales uniques, mais également de profiter d’une nature encore vierge. Un voyage en Thaïlande s’annonce inoubliable. Toutefois, comme elle figure parmi les pays à risques où l’on peut contracter le paludisme, il est d’usage de se protéger lors du séjour.
Les divers facteurs à prendre en compte
Il faut savoir que les possibilités de contracter le paludisme au pays du sourire diffèrent selon les voyageurs et dépendent de plusieurs facteurs.
Concernant la destination, les risques de contracter le paludisme dans certaines régions de la Thaïlande comme Pattaya, Bangkok, Phuket, Samui ou encore toute autre métropole sont minimes. Tandis que si l’on s’aventure dans les campagnes reculées du pays, en forêt ou au niveau des frontières avec les pays limitrophes, le risque est très présent.
La durée du séjour influe également sur les possibilités d’attraper la maladie. En effet, si l’on reste assez longtemps dans une zone à risque, il se peut que l’on réussisse à contracter le paludisme.
Les diverses activités nocturnes comme les feux de camps en bord de plage la nuit ou au coucher du soleil sont également à surveiller. En effet, les moustiques qui véhiculent le paludisme en Thaïlande sont très actifs la nuit, mais également au lever du jour. De ce fait, il vaut mieux éviter les activités à l’aube et durant la nuit durant le séjour. Enfin, les possibilités de contracter la maladie dépendent également de la saison. Avant de partir, il est intéressant de s’assurer que le séjour ne va pas tomber en pleine saison de pluie. Par ailleurs, d’autres facteurs environnementaux sont à prendre en compte ce qui fait qu’il est impératif de toujours se protéger et de prévenir les risques.
Comment se prémunir contre le paludisme ?
Pour rappel, le paludisme est une infection due à un parasite que l’on appelle Plasmodium. En Asie, sa forme la plus courante est le Plasmodium Vivax et ce parasite s’attaque généralement aux cellules hépatocytes et érythrocytes de l’organisme. Jusqu’à ce jour, l’on n’a pas encore réussi à trouver de vaccin contre le paludisme et seule une prévention efficace permet de ne pas le contracter.
Elle touche généralement les touristes qui voyagent dans des zones impaludées. En effet, plus de 200 millions de cas de paludismes ont été constatés chaque année et environ 700 000 personnes en meurent pour la plupart en Afrique.
Outre les préventions traditionnelles comme le fait de toujours fermer les fenêtres la nuit, d’utiliser un répulsif ou encore de dormir sous une moustiquaire durant le séjour, il est également possible de suivre un traitement avant le départ. À cet effet, le Malarone est conseillé.
En somme, pour ne pas avoir à passer un séjour cloué au lit lors d’un voyage en Thaïlande, il est conseillé de se protéger au maximum et de prendre toutes ses précautions en amont du départ.
Nick